Ah, Venise !
C'est seulement maintenant, à la 5ième visite que je prend vraiment conscience de l'incroyable spectacle qu'elle offre de jour comme de nuit, sur terre comme sur mer. Impossible de s'en lasser.
Venise, les iles et autres lieux de la lagune, car il ne faut pas oublier le lido, murano, burano, torcello, etc... qui sont toutes à une poignée de minutes, au plus une demi-heure de vaporetto.
Quelques pas sur terre, quelques roulis sur mer, les promenades les plus courtes prennent l'apparence de voyages au long cours !
Deux petits jours c'est court, et pourtant Marco Polo m'a tenu la main.
Le carnet de voyage s'en ressent car presque tous les dessins ont du être faits de mémoire, dans l'avion ou au restaurant. Tant pis pour les puristes (qui veulent un dessin sur le vif), mieux vaut une impression qu'une copie servile.
Pour commencer, un rêve dans l'avion.
Le lion de l'Arsenale à gauche du portail. Prise de guerre saisie aux grecs au 17ieme siècle, il vient du Pirée et porte des inscriptions runiques sur le flan gravées en 1040 par des mercenaires vikings, mais est bien plus vieux. Il joue même un rôle dans une BD de Hugo Pratt: Fable de Venise.
Pour le dessiner confortablement, il suffit de s'installer dans un petit bistrot de la place devant un verre de spritz (apéritif de vin blanc pétillant et d'aperol).
Mélange de vues réelles (l'ile cimetière St Michel et au loin Murano) et de vues de mémoire. Là encore, un bistrot fort accueillant de Fondamenta Nuove, juste à coté de la station de vaporetto, est l'endroit idéal pour se poser. La spécialité de caffé con panna (à la crème) que l'on y trouve ne gâte rien.
Vue imaginaire typique de Venise dessinée au restaurant place Magherita sur un set de table.
Les taches d'huile viennent d'un antipasti de coquillages qui a tenté de s'échapper de l'assiette (vaine tentative, je n'ai pas laissé une miette).
Pour TUF :